Quiétude

Je me suis réveillée vers deux heures et demi, comme les quelques derniers jours, quand c'était pas pire. Je vais éssayer de me coucher plus tôt ce soir, parce qu'avec cet horaire de réveil on ne vois pas tellement les journées passer et que ce décalage perpétuel me saoule un peu. Je vais tenter de décaler mon cycle de sommeil au moins pour cinquantième fois, mais c'est toujours pareil, je garde quelque temps mon horaire de quatre ou cinq heures à dix et mon rythme se décale peu à peu jusqu'à ce que je ne dorme que la journée. Je ne sais pas pourquoi j'arrive pas à dormir la nuit, mais ça fait chier.

Cet après-midi, je suis allée chez G. dans le but de lui raser la tête parce que son gamin lui a défoncé sa tondeuse. Son môme était à la crèche, heureusement pour moi. Je me sens détestable mais pour être honète, même si c'est ignoble de dire ça d'un gosse, il m'énerve à force de foutre ses mains dans les joints que je suis en train de rouler, renverser bières et bang, sans compter qu'il faut toujours le surveiller pour qu'il ne boive ni ne mange tout ce qui traîne et supporter ses cris incéssents. Je crois qu'en faite je suis une putain d'égoïste comme tous les gens. Ça me conforte dans mon idée de ne pas vouloir d'enfants, je pense décidément vraiment pas être maternelle.

A six heures, quand G. est parti chercher son gamin, je suis allée chez T. un autre pote qui était là. On a passé quelque heures à regarder des clip de métal en fumant. Comme je ne sais pas résister à la phrase "reste encore un peu, juste le temps de rouler un joint", je suis encore rentrée tard. Suffisamment pour que mon horaire de repas fasse gueuler mon père. C'est pas de ma faute si je ne sais pas dire non et à un joint encore moins, mais bon je crois qu'il n'a quand même pas à se plaindre vu que c'est moi qui fait à bouffer.

Humeur: Positive malgré les inepties télévisuelles en bruit de fond, détail que je vais vite remédier.