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MOI TIALY
1 novembre 2005

Prises de tête

Putain, ça fait longtemps que je n'ai pas pris le temps de blogger, mais en ce moment, c'était assez tendu et du coup j'ai eu pas mal de choses à faire. Maintenant, S., moi et Milka (la petite chienne de trois mois), on vit chez mon père et mes relations avec lui ne vont plutôt plus qu'en se dégradant. J'irai au jugement le 17 novembre et il ne cesse pas de me répéter que tout se règlera là bas, ce qui m'inquiète plus qu'autre chose. J'en ai parlé à mon éducatrice mais mon père en bon faux cul de base lui a assuré que tout s'arrangeait, ce qui fait qu'il n'y a absolument rien d'inquiétant dans le rapport qui va être remis au juge (j' en ai pris connaissance il y a quelques semaines) bien que son insistance de mon père ne soit pas là pour me rassurer.

Je ne sait vraiment pas ce que "s'arranger" signifie pour mon père, mais désormais il ne se passe plus une journée sans qu'il ne menace de me foutre dehors avec S., d'appeler les keufs avec des raisons plus que douteuses, la SPA pour la chienne qui a encore du mal à être propre (Mais putain, elle n'a que trois mois et en plus on ramasse toujours.), ou l'hygiène pour ma chambre qui est "malsaine" (C'est vrai qu'il y a quelques canettes vides qui traînent par terre mais il n'a pas l'entrée libre dans ma chambre et même si je ne suis pas très organisée je finit toujours par ranger quand je ne me retrouve plus dans mon bordel!)... Je crois que même s'il n'avait rien a me reprocher il arriverais quand même à trouver chez moi quelque chose qui ne lui conviendrait pas et qui le dérangerait. Le problème c'est que je ne fonctionne pas comme ça et que le jour où je changerai pour quelqu'un n'est pas encore arrivé, et sûrement pas pour un étranger à mon monde qui est incapable d'essayer de me comprendre et dont le passe temps favori est devenu la critique de tout ce que j'entreprends.

C'est vrai que de mon coté, je ne suis pas toute blanche non plus, vu que j'ai fait quelques conneries tel que l'arrêt définitif de ma formation. Le bon point est que je l'ai lachée juste à temps, juste avant les six semaines de délais qui évitent le remboursement de la formation. De toute façon, rappelez vous, en débutant cette formation j'étais persuadée de ne pas réussir à la suivre jusqu'à son terme, d'autant plus que ces semaines ne m'ont absolument pas convaincu de l'utilité de celle-ci. Je fais un petit retour en arrière histoire que vous compreniez les raisons qui m'ont décidée à tout stopper vu que je crois que j'en était restée à mon stage en entreprise qui "m'enchantait" du moins certainement plus que le CFA (mais ça, ce n'est pas tellement difficile.).

D'accord, pendant ma première semaine de stage, j'ai manqué le mardi matin (en prévenant) et eu quelques retards, mais je crois que ce n'était quand même pas la peine que, jeudi soir, mon patron me dise "à lundi" avec un grand sourire, avant de me faire un coup de pute magistral derière mon dos. Le hic, c'est que le vendredi j'ai téléphoné au CFA pour récupérer des papiers et c'est là que j'ai appris la nouvelle: le patron ne voulait plus de moi, et qu'au lieu de me le dire en face, il a préfèré avertir le CFA plutôt que moi, qui était quand même la principale intéressée et faire l'hypocrite devant moi. Quand j'ai appris ça et sus que du coup le lundi suivant je devais me rendre au CFA, ça m'a foutu la haine comme pas possible. Mon but premier était d'aller chez le patron comme prévu et de lui dire ses quatre vérités dans la gueule parce que si, par hasard, je n'avais pas contacté le CFA je n'aurait même pas été au courant que j'étais virée. Mais bon il fallait s'y attendre, avec deux nuit blanches de suite, je ne me suis pas réveillée.

L'après midi j'ai rattrapé le coup avec ma formatrice et du coup je suis retournée en cours le mardi aprèm. Après deux heures de prévention contre le tabac et deux heures de discutions libres sur l'avenir, j'était tellement blasée que j'ai préfèré tout arrêter là, avant de devoir rembourser la formation en cas de désistement puisqu'il me semblait inévitable car en plus d'être inutile la formation devenait soûlante et toujours aussi contraignante par ses horaires. Même si ma décision a provoqué ses scandales, je ne crois pas (et n'aurait pas pu imaginer) que ça aurait finit d'une autre façon parce que finalement je ne dois pas encore être prête à travailler et d'ailleurs je me demande si je le serais un jour...

Entre les pétages de câble plus que fréquent avec mon père et les divers critiques à propos de mon avenir fusant de partout, je suis heureuse que S. soit là pour me soutenir parce que sinon je ne vraiment pas comment je ferais. Je crois que j'aurais pété un câble depuis longtemps. Sa force physique lui permet de pouvoir me retenir quand je m'énerve et que du coup, je part un peu trop en live. D'un autre coté comme c'est un keupon comme moi, on se comprend plutôt bien et on a un certain nombre de points communs. C'est con à dire mais je n'était jamais sortie avec un punk et, je ne sais pas s'il y a que ça, mais c'est vraiment intense, d'autant plus qu'il est super attentif, franc et attentionné.

Humeur: putain, j'ai ENVIE DE FUMER.

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