Excuses

Je n'ai pas trop eu le temps d'écrire ces derniers jours, la semaine est vraiment passée trop vite. S. a réussi a changer son billet de train et, avec le retard plutôt prévisible pour choper celui de lundi, il est reparti aujourd'hui en début d'après midi. Du coup, même si cette semaine j'ai la chance d'être en stage (ce qui me plaît autrement plus que de glander au CFA), je ne suis pas allée travailler ce matin afin de rester avec lui, histoire de profiter jusqu'au dernier moment. Ben oui, je recommence à déconner mais bon, là par rapport aux année dernière j'ai une excuse, enfin si une connerie pouvait être une excuse... Parce ce que là, niveau connerie je suis en train d'en faire un belle, puisque je commence à avoir des sentiments vraiment importants à l'égard de S. et je crois (j'éspère?) que c'est réciproque. Dix jours qu'on sort ensemble et j'ai l'impression qu'on se connaît depuis toujours. Dix jours et je lui fait presque autant confiance qu'à M. (Attention, là ça devient grâve si je commence à dire le mot Confiance !). Moins de douze heures qu'il est parti et il me manque déjà (malgré un coup de fil). Je suis en train de devenir complètement accro et c'est ça qui fait peur. Peur de la déception, de la souffrance qu'engendre l'amour, de la désillusion, de ne plus avoir rien à perdre...parce que là j'ai l'impression d'entrer en terrain miné sans plus avoir le moindre filet de sécurité. Mais je me sens tellement bien quand il est là, que je le sens près de moi, quand je peux le caresser du regard des heures durant, parcourir longuement de mes mains son corps musclé, quand je peux me blottir dans ces bras. Il me manque. Et comme il a habité une semaine chez moi, maintenant que mon regard se pose sur quoi que ce soit, que j'écoute n'importe quel CD de punk ou de métal (il n'aime pas la techno-hardcore, dommage...), je pense à lui. Je ne fais plus que ça; penser à lui, à son retour (dans moins de deux semaines, si tout ce passe comme prévu, mais ça reste encore à confirmer.). Je suis dégoutée qu'il soit parti, mais il doit encore remplir tout un tas de papier sur Brest afin de pouvoir tout transférer sur Dijon, putain de satanées paperasseries de merde.

Humeur: Heureuse d'avoir trouvé du bédo parce que sinon je ne sais pas comment j'aurais réussi à tenir le coup. Il me manque.