Une fois n'est pas coutume

Je suis en train de petit déjeuner. D'habitude, dès le matin, avaler autre chose qu'un café me donne automatiquement envie de gerber mais là c'est un peu différent. Je me suis levée vers sept heures, pour être au CFA à huit et le miracle d'hier s'est répété vu que je n'étais pas en retard. A dix heures et demi, après la pause, que la personne sensée nous faire de l'initiation informatique n'était pas là de la semaine (mon emplois du temps étant hebdomadaire, l'initiation passera à la trappe, ce qui n'est pas plus mal pour mon extème patience, qui atteint plus que ses limite quand je répète plus de dix fois mes explications, à la même personne, pour des choses aussi insignifiantes qu'aller à la ligne, dans Word). Du coup, ma formation s'est terminée aujourd'hui à dix heures trente, pour ne reprendre que demain matin.

En attendant le bus pour rentrer chez moi j'ai fumé mon joint, ce qui n'était peut-être pas une si bonne idée vu que l'ensemble des stagiaires de ma formation, attirés tel des mouches par de la merde, s'est retrouvé autour de moi pour s'assurer que c'était un joint. Je me dit que j'ai de la chance qu'ils n'avaient pas reconnus l'odeur la semaine dernière, ce qui m'avais permis de pouvoir fumer tranquillement en évitant de me faire assurer que je fume du shit de merde (C'est un joint de beuh!), harceler pour que je fasse tourner quand je viens de le péter (Un joint ne se réclame pas!) et proposer de la merde. Enfin, j'avais quand même un peu de quoi péter un câble, heureusement pour eux que j'était en train de fumer.

En revenant, je suis passée à la banque parce que j'ai récupéré des thunes. Hourra! Et c'est quand je suis passée devant la boulangerie que je me suis dit que je boufferais bien un truc. Je suis rentrée chez moi, me suis coulée une douille, histoire de ne plus penser à tous ces gens qui m'exèdent, et maintenant je suis devant mon PC, un croissant dans une main et un café dans l'autre. D'ailleurs mon frère ne va pas tarder de rentrer des cours. Il aura faim et cette fois ça sera lui qui sera limité par le temps. Il a quand même deux heures pour bouffer, mais comme il stresse toujours d'être en retard, je crois que je vais préparer à manger, ce qui m'évitera d'avoir une autre personne en mesure de m'harceler.

Humeur: crevée (c'est inhumain de se lever aussi tôt), mais positive.