Préjugés

Dans ma note Paradoxe, je pensais que je serai obligée de porter des sweats pendant un mois, à cause de mes conneries, mais j'avais tort. Je ne rappelais plus que ça restait aussi longtemps, mais bon je n'y étais pas vraiment allée de main morte. Ça fait près d'un mois, mais les marques semblent encore récentes et à mon avis, je pense que je devrais cacher mes bras pendant un bon mois de plus pour puissent passer pour des anciennes.

L'avantage, dans tout ça (mais c'est bien le seul au milieu de tous les inconvénients), c'est que je fais vachement gaffe à ne pas découvrir mes bras, et du coup, pas la moindre personne du CFA n'a pus voir ne serait-ce qu'un centimètre carré de la peau de mes bras. Ce qui engendre une possibilité d'éviter un certain nombre de préjugés de la part des gens et du même coup, moins me marginaliser. C'est vrai qu'avec ma façon de m'habiller, ma coupe de cheveux, ma défonce constante et mes bras bien ravagés, j'ai peut être de quoi ne pas spécialement bien m'intègrer, mais bon je ne vais pas, en plus de porter mon masque de sourire, me déguiser pour l'unique besoin de conformité des gens.

En pensant au CFA, un peu d'ambiance c'est enfin un peu installée dans notre petit groupe (cinq, aujourd'hui), mais je pense désormais que c'était peut-être pas si mal avant, quand je vois le niveau. On dirait qu'il n'ont absolument aucune réalité de la vie, ni d'idées de la valeur de l'argent. Je ne pensais pas que des jeunes approchant la mojorité pouvaient être si puérils, naïfs et aussi incapables d'initiatives d'incollables sur les marques de baskets qui cartonnent aux USA.

Cette journée de formation ne m'a pas spécialement semblée justifiée, parce que je crois que j'aurais autant glandé chez moi (la télé et de la musique en plus) que devant les PC censés nous servir pour taper nos CV, vu leurs temps pour comprendre comment on faisait pour aller à la ligne. Heureusement, hier, en se cotisant, M. et moi, on a quand même réussi à trouver un peu de beuh. Il y a encore un peu de douceur au milieu de ce monde de dégénereés.

Humeur: positive.