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MOI TIALY
26 août 2005

Paradoxes

La bonne humeur précedente a vite fait place une sombre déprime. Hier soir, seule face à mon mal être, sans aucune drogue à me mettre dans le sang, j'ai récidivé dans l'automutilation. Je suis dégoutée, ça faisait maintenant plus de six mois que ça ne m'était plus arrivé. Il y a trois ans, les mutilations faisaient parties intégrales de mon quotidient, mais ça fait près d'un an et demi que je parviens plus ou moins a me contenir. Tout ce termps pour en revenir au même point. Je crois qu'il y a des choses qui resteront a jamais ancrées en moi. Le temps passe sans m'atteindre ni que je le vois passer et pendant ce temps je stagne sans évoluer.

C'est plutôt assez difficile a comprendre parce que c'est paradoxal, mais la douleur physique m'aide a supporter celle qui est morale. Le problème c'est que ça choque et provoque généralement l'incompéhention. Alors du coup, je cache mes bandes avec mes mes gros pull de teuf (c'est pas grave, pour le moment on se croirait au mois de mars) et je montre ma joie de vivre a travers mon joli sourire de façade. C'est hallucinant, à force de toujours tout dissimuler, de mentir sur tout et n'importe quoi, ça ne me fait plus rien. Je pourrait vous regarder droit dans les yeux, en vous affirmant que je suis vierge et que je n'ai jamais touché à un seul produit illicite, sans que mon regard ne me trahisse.

Il ne faut pas faire l'amalgame que les psys ont eut coutume de faire entre mes mutilations et mes TS (tentative de suicide). Je vois la mort comme une délivrance, alors je ne voudrais surtout pas mourir dans la douleur en me vidant de mon sang. Lors de mes TS qui ont toutes lamentablement échouées, j'ai toujours choisit des moyens qui en principe etaient indolores (ce qui ne se révéla pas forcément juste dans la pratique). De toute façon, mes échecs successifs à se niveau, m'ont fait dire que quelqu'un, quelque part ne veut pas de moi, alors ce n'est plus à l'ordre du jour pour le moment. Si je dois rester sur cette terre, autant profiter en attendant de voir ce que le futur me réserve. Pour l'instant, j'attends...

Je viens de m'apercevoir du second paradoxe de ma vie. L'indépendance, la liberté ; mes rève les plus cher, que je défend vec ardeur et souhaite le plus au monde. Mais alors je peux me demanderpourquoi je consome des produit engendrant des dépendances. La drogue permet de ne plus penser, mais quelqu'un qui ne pense pas est-il réelement libre? Les trois heure de marches en pleine nuit un jours de galère de bédo (seule substance, avec les anxios peut être, à laquelle je suis vraiment accro) ne sont-elles pas finalement la preuve de ma liberté révolue? Je crois que je dois être un peu maso car, malgré mes rèves d'indépendance, je me complais dans les drogues et les dépendances.

Humeur: Après un jour,en vient un autre; j'espère qu'il sera plus réjouissant.

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