Nuit blanche

Je vais essayer de me régler sur un horaire de sommeil plus normal, alors, avec cette nuit blanche j'espère pouvoir arriver à me coucher vers les trois-quatres heures du matin. J'en ai marre de me sentir complètement décalée par rapport à tout le monde avec mon temps de sommeil de huit à quatorze heures quand j'arrive à m'endormir (et que mon rat se démerde pour ne pas trop m'énerver et du coup m'en passer l'envie). Avec quelque somnifères, ça devrait marcher, enfin j'espère.

Hier M. et moi, on trop délirer avec de son sac de linge, qu'on devait ramener chez moi pour le laver.  A cause de lui, on a raté deux fois le bus de nuit, qui passe tous les trois quarts d'heure, évidement (la première fois, on avait oublié le sac chez elle), on est tombée plusieurs fois dans des buissons (à deux, ne marchant pas droit, pour porter un sac, en prenant des petits chemins, c'est pas le mieux!) et faillit se faire renverser par une voiture. Il faut dire qu'on était un peu arrachée quand même et du coup ça nous a pris une bonne partie de la soirée. Merde, ça me fait penser que j'ai oublier de l'étendre cette foutue lessive. Deux secondes, je revient. Voilà; c'est fait! Où est-ce que j'en était déjà? Ah oui c'est vrai, après j'ai passé quasiment la fin de la nuit a jouer a la XBox avec mon frère parce que les rediffusions vues et revues des chaines publiques, ça commence a saouler. De toute façon la console ou le PC, c'est du pareille au même, c'est un des meilleurs moyens pour passer le temps sans trop se faire chier. Enfin, tout est relatif...

Je viens de m'en rendre compte en relisant le début de ce post, mais je n'avais pas remarqué que mon humeur pouvait changer du tout au tout, en si peu de temps. Quand j'ai commencer a écrire, je demandais parmi toutes les choses que j'avais à faire, par lesquelles j'allais bien pouvoir commencer, alors que maintenant la démotivation a entièrement pris le dessus et j'aurais plutôt envie de faire la sièste, enfin essayer...non, c'est vrai je voulais arrêter d'être en décalage et d'ailleurs ça me fait bien chier. C'est comme ces soudaines montées de colères, qui me viennent de je ne sais pas où, juste quand je ne m'y attends pas. Il y a trop de chose en moi que je ne m'explique pas. Quoique peut-être que cette haine qui  monte si soudainement ne prendrait pas autant d'ampleur, si a chaque fois que j'avais une réele raison de péter un cable, je ne retenais pas tant la colère en moi et la laisserait s'exprimer. En faite, je crois que lorsque j'éclate, c'est non seulement la colère du moment mais toute celle déjà accumulée qui ressort.

Humeur: J'en ai marre de me réveiller tous les "matins", d'être mineure, de ne plus avoir de thunes, du temps qu'il fait (moche), de cette ville de merde, de vivre chez mon père et je pourrais encore continuer longtemps...